La cueillette de plantes sauvages : quand, et comment ?
La cueillette de plantes sauvages se fait manuellement soit à la faucille pour les plantes entières ou certaines fleurs, soit avec le plus bel outil de l’Homme : la main.
Nous trouvons les plantes en fonction du milieu dans lequel elles poussent : la reine des prés pousse dans les lieux humides, l’arnica en haut des montagnes …
Nous sommes attentifs à être le plus éloigné des sources de pollution tel que l’agriculture conventionnelle, les routes, les lignes haute tension…
La récolte de plantes, lesquelles ?
Nous récoltons une cinquantaine de plantes différentes, parfois quelques centaines de grammes pour l’élaboration d’une pommade, parfois quelques centaines de kilos pour fournir une coopérative de plantes médicinales locale (la SICARAPPAM).
Nous ramassons surtout les plantes de la pharmacopée traditionnelle : des feuilles de frêne, d’ortie, de l’aubépine, de l’achillée, de la mauve, de l’origan, … et aussi des plantes moins connues comme l’aigremoine ou la berce. Nous n’oublions pas les plantes et fruits qui ravissent les plus gourmands : les mûres, les myrtilles, les cynorrhodons ou « gratte cul », les fleurs de pissenlit, …
La transformation, pourquoi et comment ?
Nous transformons aussi nos plantes fraîches en pommade ou en huile de macération solaire. Pour ce faire, nous plongeons mes plantes, sur le lieu de cueillette, dans l’huile. Nous utilisons un mélange d’huile de tournesol et d’huile d’olive, réputées pour leurs vertus hydratantes et antioxydantes.
Les transformations ne s’arrêtent pas là car les idées ne manquent par : confitures, sirops, sels aux herbes, pâtes de fruits, et des projets autour du miel, ….